première rencontre soumise maitre

Catégories : Rencontres BDSM
il y a 8 ans

bonjour, voici le texte sans retouche de ma soumise Intriguée.

je continuerai à vous faire partager les rencontres que nous vivrons...

"Mon Maître a exigé… quelle fierté de dire ces deux simples mots : mon Maître!

De simples mots certes, mais qui racontent tellement : l’apaisante issue d’une quête, une découverte de soi, un questionnement profond, un besoin, l’envie de donner du sens à son plaisir et quelques déceptions qui font que cet aboutissement n’est que plus précieux .

Donc je reprends : mon Maître a exigé que j’écrive un texte retraçant notre rencontre dans le réel.

Je parle de rencontre dans le réel, car avant de le voir, de le sentir, de le toucher, de le goûter, nous avons longtemps attendu.

Scandaleux est son pseudo. Tellement envoûtant comme pseudo.

Je l’ai rencontré le premier jour où j’ai posé un tout petit orteil dans ce monde : le jour de mon inscription sur fessestivité. Le jour où j’ai enfin décidé de comprendre mieux ce monde, mon désir pour cette douce épice que me semblait être la soumission.

Delors nous nous sommes découverts, appréciés, une évidence s’est installée, mais nous nous sommes bêtement manqués un certain nombre de fois. Mea culpa.

A present tout cela est fini. J’étais déterminée à enfin Le servir, et assumer la femme que je voulais être et surtout les désirs de cette femme.

Le soir de notre rencontre, une rencontre maintes fois reportée, annulée, abandonnée, j’avais enfin le courage d’en finir avec toute cette attente et mes craintes, et céder enfin à l’impressionnante patience de celui que j’espérais pour Maître.

Ce soir là, je n’ai jamais eu autant la pression de toute ma vie. Sans exagérer.

Durant tout le chemin qui m’amenait vers notre lieu du rendez-vous, je ne cessais de retourner tout cela dans ma tête. Les pensées s’enchainaient en ronde, une ronde frénétique, que je ne maîtrisais plus… Tout comme mon angoisse et ma respiration. Mon angoisse me crispait au point que ma respiration ne m’obéissait plus. La garce ! Ca n’était pas le moment de jouer les capricieuses.

Cette rencontre représentait tellement : je devais être à la hauteur de sa patience. Rien que cela était pesant car Il avait tant attendu!

Mais surtout : j’allais avant tout enfin Le rencontrer !!!

Il provoquait déjà tellement en moi. Un message de sa part et tant d’émotions et de réactions s’éveillaient.

Je n’aurais jamais pensé avant Lui, qu’un simple mail puisse me faire tant mouiller… à une certaine période je me suis même naïvement demandé si c’était normal.

Je peux même vous avouer qu’après certaines discussions ma culotte était dans un tel état que je devais la changer.

Je pense que mon angoisse venait aussi du froid qu’il pouvait souffler en moi, en une seule phrase. Avec Lui c’était les montagnes russes. Il pouvait autant me rendre toute liquide, que glacée jusqu’aux tripes l’instant d’après.

Comme lorsqu’il me disait me vouloir pour chienne.

Quoi ? être sa chienne ? Au secours ! Au début cette idée me tétanisait. Je ne veux pas être une chienne, mais une soumise.

Mais plus je le découvrais, plus j’espérais un jour être à genoux devant Lui, sentir sa main sur ma tête, portant son collier.

Même si beaucoup en Lui, pouvait encore me glacer, comme son intransigeance, une certaine dureté.

Donc durant la journée qui a précédé notre rencontre, et plus intensément les dernières minutes, je me languissais et j’appréhendais.

J’aimais ce paradoxe qu’il provoquait car il me fait réagir, me rend vivante, animée.

Bref, je me sentais ré-exister. C’était tellement bon, après tant d’années à me forcer à ne plus ressentir pour moins souffrir.

Mais, et si après toute attente, il était déçu ? Si, malgré ce qu’il m’avait affirmer, je ne lui plaisais pas ? Ca serait logique vu mon physique, mes plus-que-rondeurs.

Si j’étais décevante ? trop inexpérimentée par rapport à ce qu’il a déjà vécu.

Si en me voyant, il regrettait tout ?

Si, au moment où j’accepte enfin d’ouvrir un peu ma super carapace, il réalisait son erreur ?

Si finalement je n’étais pas intéressante pour cet homme, alors qu’Il est indéniablement une évidence pour la soumise que j’ai si longtemps muselée ?

Et si j’arrêtais me torturer l’esprit, et j’essayais plutôt de maîtriser ma respiration, qui semble se bloquer dans mes poumons pour ensuite aller se fracasser contre mes côtes ?

Du calme ! Les fessestivitées n’ont pas encore commencé.

Je suis arrivée, mais impossible de L’appeler pour L’avertir. Pas dans cet état ! Il faut que je me calme ! Il faut que je reprenne le dessus sur mes émotions !

Certes une soumise est censée se laisser porter par ses émotions, ses sensations…. Mais pas tout de suite.

Allé, on se concentre sur sa respiration…. Comme tu l’as appris au théâtre. Visualise ta respiration, ta cage thoracique…. Sauvée ! Ca fonctionne à chaque fois.

Maintenant, ca y est, j’y suis, on y est. Je dois arrêter de réfléchir, de sur-réfléchir.

Saute ma grande ! Assume ! Ne pars en courant. De toute façon avec tes ballerines et ta grâce naturelle tu t’étalerais comme une gluante pâte à crêpe.

Mais quand je vais le voir, je fais quoi ? une bise ? une poignée de main ?....

Bon, stop, je fais taire toutes les flippées qui squattent mon cerveau, et me lance.

Je lui envoie un sms pour l’avertir que je suis devant l’entrée du bâtiment, où il a loué un appartement pour la soirée.

Il a bien fait d’ailleurs. Je n’ai pas envie de foule, de public. Juste Lui. Enfin !

La porte s’ouvre…. Surtout ne pas réfléchir, ou juste assez pour ne pas dire de sottises (un art dans lequel j’excelle).

Oups…. Ma respiration veut encore fuir… non pas maintenant !…Il arrive. Vite, ne rien laisser paraître.

Scandaleux. Devant moi….

Et c’est au tour de mon cœur qui semble fuir en transperçant ma poitrine.

Mon sang est subitement bouillant, au point que j’ai l’impression de sentir soudainement chaque veine de mon corps.

Même l’air que mes poumons m’accordent est brûlant, insoutenable à garder en poitrine.

Mon estomac est tellement soumis à sa domination qu’il se noue d’émoi. Il a dû prendre la forme d’un casse tête chinois.

Il est devant moi. Quelle agréable torture…. Déjà ?!

Scandaleux. Il est grand, très grand. Et pour le coup, je suis si petite.

Son sourire. Son aisance. Je suis déstabilisée…. J’avoue je l’étais déjà avant, mais là, je chavire.

Cet homme me veut vraiment pour soumise ? J’attends de voir quand tout ce rêve va se briser.

Il me fait la bise… Je crois que l’on échangé quelques mots, mais je n’étais plus là. Trop occupée à maintenir un semblant de calme intérieur, et persuader chacun de mes organes de rester en place. C’est vital.

Il m’invite à le suivre dans le hall. Il monte les escaliers en trois enjambées. Facilement rapide quand on est si grand.

Je le suis , moins rapidement, tout en suppliant mon souffle d’arrêter de me désobéir.

A peine arrivée, alors que mon corps est un brasier, je tente de retrouver mon souffle. Quel lâche, il m’a abandonné. Il m’a laissé toute seule, préférant rester dans la rue. Panique. J’essaye de me calmer. Scandaleux le remarque, me lance une petite remarque. Ho non ! pas ça ! Ne rien laisser paraître.

Nous nous installons à une table. Il me tend notre contrat.

Ma température descend subitement.

Elle chute même, quand il me demande de le lire à voix haute. C’est le fameux effet chaud/froid, qu’il semble si bien maîtriser… consciemment ou inconsciemment.

Je commence donc ma lecture…

Intimidant de devoir dire à voix haute, que l’on s’engage à accepter d’être punie avec ou sans motif, quand Il l’aura jugé et décidé.

Effrayant de lire, en possession de tous ses moyens, que l’on devient la propriété d’une autre personne.

Impressionnant aussi de s’entendre dire que l’on servira chaque personne qu’Il aura décidé.

Déstabilisant de comprendre qu’en signant ce contrat je Lui cède tout. Mon être.

Se rend il compte de ce que cela représente ?... ne pose pas ce genre de question idiote !

Je butte sur certains mots ; les plus forts, les plus lourds de sens pour mes craintes et mes appréhensions.

J’essaye de ne pas réfléchir…. Je l’ai trop fait durant de longs mois.

Je prends mon stylo et je m’apprête à signer.

Je me souviens lui avoir demandé, à cet instant, s’il était toujours certain de vouloir cela, maintenant qu’il m’avait enfin vu, en vrai.

J’essaye de signer, mais mon appréhension me retient. Une fois signé, je ne pourrais plus reculer. Je devrais m’en remettre à Lui. Saura t il prendre soin de ma soumission ?

C’est à ce moment-là, que je prends conscience du poids d’un tel contrat. Et de l’importance que je vais donner à cet homme.

Je le regarde, je me rappelle sa patience et une certaine bienveillance qu’il a souvent tenté d’exprimer à mon égard.

Miracle !!! Je retrouve la maîtrise de ma main. Je signe. J’arrête de réfléchir une nano seconde. Quelle éternité !

C’est parti. J’ai plongé.

Quelle libération !

Je l’ai fait.

Lui aussi signe les contrats.

Nous y voilà. Je suis en face d’un homme que j’ai rencontré quelques minutes plus tôt, et c’est mon Maître. L’aboutissement d’un profond questionnement, d’un éveil à moi-même.

Tiens malgré la situation complètement irréaliste, pour moi, je ressens un certain apaisement.

Les instants qui ont suivis sont flous. Je me souviens qu’il s’est levé, s’est affairé autour de la table. Mais j’étais ailleurs, enfouie dans mes appréhensions. Qu’allait il se passer ensuite ? je le sais capable de douceur, mais je sais aussi qu’il aime des choses plus dures.

Je crois me souvenir qu’il s’est approché de moi. M’a-t-il caressé ? M’a-t-il embrassé ? Lui seul pourra le dire.

Il m’invite à aller sur le canapé. Je le suis.

Je me souviens de sa voix, qu’il semble avoir voulu douce et apaisante. Avait-il deviné que c’était l’anarchie totale en moi ?

Il tente de me faire comprendre ce que tout cela engage.

Il m’embrasse. Avec une telle douceur, que ce n’est même plus du vanille, mais vanille-chocolat- chantilly. Un pur délice.

Sa douceur dompte les hystériques en panique qui m’habitent.

Viennent s’ajouter ses bras qui m’enlacent. Je vais fondre.

Je ne vous parle pas de chaque caresse qui laisse une empreinte brûlante partout où elles passent.

Je suis bien. Presque apaisée…. Et humide. Cet homme doit avoir un bouton magique virtuel qui déclenche tout.

Sa main…. Elle descend…. Elle Descend !!! Panique ! Il veut aller à la source. Beurk ! Il va découvrir mon fond de robe, vieux truc de mamie que l’on met sous une robe. A côté Bridget Jones et sa culotte gainante c’est du Aubade.

Trop tard. Il arrête même toute tentative d’exploration supplémentaire. Suis-je gênée ? Honteuse ? Pas le temps d’y penser.

Il me dit de me lever, de me déshabiller. Le drame. Déjà ?! A savoir que je suis très pudique… allé disons même coincée. Rajoutez à cela mon physique et tous ses reliefs, affreux selon moi. Parsemez le tout d’effet de surprise, et vous obtenez le moment idéal pour une première tentative de négociations. Chose que j’ai immédiatement regretté. Mais j’avais tellement honte qu’il voit une telle chose.

J’ai donc fait ma Noémie ( je me rends compte que je l’ai trop souvent fait avec Lui), j’ai tenté de négocier.

Ce qui m’a valu une punition, qu’il m’infligera plus tard. Ha ! Cela devient excitant. "

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